Pour une meilleure résilience EAU via les territoires , conférence-débat construisant des propositions d’actions concrètes

Suite à l’Acte I de Madrid (http://bit.ly/ActeIEau) dévoilé pendant la CoP 25, Green Cross, en partenariat avec la Communauté Urbaine de Dunkerque et le Syndicat de l’Eau du Dunkerquois, organise une conférence-débat des réseaux et professionnels de l’eau, visant à présenter l’Acte II de DUNKERQUE pour une meilleure résilience EAU via les territoires.

Plus d’informations et inscriptions ICI: https://bit.ly/EAU1609DK

Les travaux vont faire émerger des propositions concrètes pour une gestion territoriale sereine de la ressource en eau, autour de 3 axes :

  • la construction collective de la gestion territoriale et démocratique de l’eau,
  • le renforcement et l’effectivité de la gestion de la ressource,
  • la reconnaissance et la promotion des multiples vies de l’eau par une gestion inclusive.

Les débats seront structurés autour de quelques temps forts:

  • pourquoi agir maintenant sur les territoires ? L’urgence climatique , environnementale et sociale et les opportunités d’une action rapide.
  • comment agir ? entre co-construction, excellence technique, développement de l’économie circulaire de l’eau, prédiction de la disponibilité et accompagnement social et économique,
  • comment aller plus loin ensemble – quelles priorités opérationnelles et quels enjeux d’action concertées.

Vous pourrez retrouver à l’issue de l’événement – sur http://eau.gcft.fr – les propositions mises en débat, et portées ensuite à Glasgow pour la CoP 26.

Parmi les intervenants confirmés pour notre demi-journée de travaux:

  • Sophie AUCONIE –  Députée française et européenne honoraire et ex-coprésidente du Cercle Français de l’Eau
  • Hasmik BARSEGHYAN –  Présidente du Parlement européen des Jeunes pour l’Eau
  • Guillaume BENOIT –  Président du groupe Eau & Sécurité Alimentaire du Partenariat Français pour l’Eau, directeur scientifique et rapporteur des séminaires internationaux « Sésame »
  • Fadi Georges COMAIR – Président du Conseil du PHI, UNESCO et Président de MEDURABLE
  • Jean-Michel COUSTEAU – Président de Green Cross France & Territoires
  • Juliette DUQUESNE – Journaliste, auteur de L’eau que nous sommes
  • Jean-Pierre ELONG MBASSI, Secrétaire général de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU – Afrique)
  • André FLAJOLET –  Président du Comité de bassin de l’Agence de l’eau Artois-Picardie
  • Anne GIRAULT –  Présidence de Renaissance Ecologique
  • Chantal JOUANNO  Présidente de la Commission Nationale pour le Débat Public
  • Solène LE FUR – Directrice générale de l’Association des professionnels de l’eau et des déchets 
  • Brieux MICHOUD  Directeur et co-fondateur de Waterpreneurs et d’Innovate4water
  • Jean-François MONTAGNE – Vice-Président à la transition écologique et à la résilience de la Communauté urbaine de Dunkerque
  • Paul QUILES –  Ancien Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique
  • Bertrand RINGOT – Président du Syndicat de l’Eau du Dunkerquois
  • Françoise SCHAETZEL – Vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg et conseillère municipale déléguée à la qualité de l’air et à la santé environnementale
  • Eric  SERVAT, Directeur du Centre International UNESCO sur l’Eau « ICIREWARD »
  • Houria TAZI SADEQ –  Présidente de l’Alliance marocaine pour l’eau, titulaire de la Chaire et gouverneure au Conseil Mondial de l’Eau
  • Patrice VERGRIETE –  Président de France Ville Durable et de la Communauté Urbaine de Dunkerque

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Pourquoi une conférence débat maintenant ?

L’eau est une ressource non substituable nécessaire à la vie, non seulement pendant la crise sanitaire que nous connaissons, mais également pour garantir l’essence même de la vie et de tous les secteurs de notre société. Or, les bouleversements climatiques menacent l’avenir de la ressource, tant dans sa quantité que sa qualité.

Aujourd’hui, la gouvernance de l’eau est confrontée à de nouveaux enjeux. Au côté des préoccupations quantitatives d’approvisionnement, les impératifs sociétaux et environnementaux émergent, faisant surgir avec eux la nécessité de développer la résilience des territoires, prévenir les conflits d’usage, préserver la santé humaine, la qualité de la ressource et des écosystèmes, et enfin assurer une gestion sereine de l’eau. Nous percevons désormais la voix de nouvelles parties prenantes, notamment parmi la jeunesse, qui réclament une écoute et une inclusion au sein des processus de décision.

Seule l’échelle territoriale est à même d‘instaurer et d’incarner cette complexité, et le fera d’autant mieux que la répartition des responsabilités et des compétences est structurée et articulée autour d’elle.